Va, pensiero ou Va, pensiero, sull’ali dorate ou Chœur des esclaves hébreux (Va, pensée, sur tes ailes dorées, en italien) est un célèbre air d’opéra lyrique pour chœur et orchestre symphonique, composé par le compositeur italien Giuseppe Verdi (1813-1901) (no 11 et dernier numéro du 3e acte de son opéra Nabucco de 1842).
Ce premier chef-d’oeuvre du maestro fait partie de ses œuvres les plus célèbres.
Histoire de Nabucco
Giuseppe Verdi rencontre les premiers succès des représentations publiques de ses œuvres à La Scala de Milan vers 1839 (vers l’âge de 26 ans).
Le directeur-impresario Bartolomeo Merelli l’engage alors par contrat pour une série de représentations et plusieurs commandes de compositions.
Durement affecté par la perte tragique de ses deux enfants puis de son épouse , il sombre au plus profond du désespoir qui le pousse à abandonner sa carrière.
Bartolomeo Merelli l’encourage et lui commande alors ce second opéra Nabucco de 1842, avec un livret imposé du poète Temistocle Solera, inspiré du thème biblique du psaume 137 de la Bible.
Les Hébreux chantent alors en chœur, dans cet air d’opéra, cette chanson-prière d’esclaves souffrant en exil.
La lecture des paroles du Chœur des Hébreux inspire et redonne à Verdi le goût de la composition.
La première représentation de ce premier chef-d’oeuvre de son œuvre, à La Scala de Milan le 9 mars 1842 (avec la soprano Giuseppina Strepponi dans le rôle d’Abigaille), est un succès fulgurant qui propulse Verdi au sommet de la gloire et de la célébrité mondiale et marque le début d’une des carrières les plus prestigieuses de l’histoire de la musique classique occidentale.
Analyse musicale
Les chœurs est écrit dans l’insolite tonalité de fa dièse majeur.
Dans l’introduction, les sonorités alternent avec la soudaine violence des cordes sur les arpèges des basses des dernières mesures.
Les ornementations de flûtes et clarinettes pianissimo, semblent évoquer les lieux chers et lointains dont parlent les vers.
La cantilène à 4/4 débute sur un unisson du chœur, l’orchestre marquant les temps et les contretemps en triolets.
Elle se dénoue sur les paroles «Arpa d’or dei fatidici vati», trouvant son moment de plus grande vigueur.
Le chœur chantant à six voix sur d’amples vagues d’accompagnement de sextolets arpégés en do dièse majeur.
Victor Grasscourt dit
Nice to see you back Luc.
TRADUCTION AUTOMATIQUE > Heureux de te revoir Luc.
Natali Nata dit
I’m glad to see you and listen music!
TRADUCTION AUTOMATIQUE > Je suis content de te voir et d’écouter de la musique !
NMSTV 06 Nice Moulins Solidarités 06 TV dit
Voilà pourquoi j’adore t’écouter…tu sais nous faire apprécier tous les styles de musique.
Luc ESCOLANO dit
Merci Nono!